Du 29 avril au 12 juin 2022 , le rendez-vous tant attendu avec la PHOTOGRAPHIE EUROPÉENNE revient à Reggio Emilia , un festival international de photographie promu et produit par la Fondation Palazzo Magnani en collaboration avec la municipalité de Reggio Emilia et avec la contribution de la région Émilie-Romagne.

Comme toujours, les salles du monumental cloître de San Pietro seront au centre du festival, accueillant dix expositions . L'exposition historique de cette édition sera hébergée dans les salles décorées de fresques au rez-de-chaussée du cloître de San Pietro et sera dédiée à Mary Ellen Mark , photographe documentaire qui, de 1964 jusqu'à sa mort en 2015, crée des essais photographiques intensément vifs et révolutionnaires. qui explorent la réalité des gens, en particulier des femmes, dans une variété de situations complexes et souvent difficiles, douloureuses, parfois presque impossibles. Mary Ellen Mark: The Lives of Women, édité par Anne Morin, embrasse l'humanité de ces femmes et la partage avec un public plus large, offrant à ses sujets une voix significative, souvent extrêmement puissante.

Au premier étage, par ordre d'itinéraire, nous trouvons Nicola Lo Calzo avec le projet intitulé Binidittu , une réflexion sur la condition des personnes migrantes en Méditerranée à travers la figure de San Benedetto il Moro, le premier saint noir de l'histoire moderne considéré comme un allégorie de notre temps. Dans la salle suivante, Hoda Afshar, à travers les clichés du projet complexe Speak The Wind , dévoile les paysages extraordinaires de l'Iran, son peuple et ses rituels, photographiant le vent et l'entrelacement des traditions.

La photographe américaine Carmen Winant, quant à elle, dans la série d'images de Fire on World tisse plus de récits à travers des centaines de diapositives trouvées, de contestation, de naissance et de petits mondes. Le japonais Seiichi Furuya avec l'exposition Premier voyage à Bologne 1978 / Dernier voyage à Venise 1985 raconte le premier et le dernier voyage qu'il a fait avec sa femme Christine Gössler, à travers des portraits intimes et des images fixes, qui lui ont permis de reconstituer la mémoire de ces moments, jusqu'au suicide de Christine. Ken Grant, photographe anglais, propose l'exposition Benny Profane , un projet au long cours sur un quartier portuaire près de Liverpool, qui devient dans ses clichés une immersion dans un espace et chez ceux qui en dépendent, un récit de parenté et de défi dans un Avec les photographies de Temporarily Censored Home , le jeune Guanyu Xu transforme l'espace domestique et conservateur de son enfance, en une scène de révélation, de protestation et de revendication queer, à travers une mosaïque d'images collectées. La photographe Chloé Jafé avec Je te donne ma vie raconte l'histoire souvent méconnue des femmes des Yakuza.

Jonas Bendiksen, quant à lui, sème le chaos dans la communauté du photojournalisme avec The Book of Veles, un projet qui rassemble les fausses nouvelles générées dans la petite ville macédonienne inconnue de Veles. Enfin, le français Alexis Cordesse avec Talashi , (mot qui en arabe signifie fragmentation, disparition) explique ce qu'est la guerre civile syrienne à travers des photographies personnelles prises par des exilés.