« IRONIE DE LA RÉALITÉ – PAS de DEUX » du peintre et illustrateur turinois Titti Garelli et de l'artiste éclectique Plinio Martelli sous le commissariat de Luisa Valentini et Carla Barovetti, association Ponte per l'arte.

Titti Garelli est née à Turin, où elle vit et travaille ; ses œuvres ont été exposées dans des galeries d'art en Italie, en Europe et aux États-Unis d'Amérique. Ses illustrations sont demandées par l'édition et les grandes agences de publicité internationales.

Depuis des années, elle travaille comme faiseuse d'images féminines, principalement liées à l'univers adolescent : souvent malicieux, transgressif, agité ; une imagerie féminine non conventionnelle, articulée sur des créatures préexistantes de ses amours littéraires et cinématographiques, volées dans de vieux magazines, auxquelles elle donne une véritable seconde vie, comme ressurgi de l'oubli des vieux papiers pour de nouvelles histoires.

Plinio Martelli (1945-2016) est un fils de l'art : son grand-père et son père, artistes à Ferrare et Milan, ont travaillé aux côtés de Carrà, Menzio, Fico et d'autres artistes contemporains de renom. En 1969, il monte sa première exposition personnelle à la galerie d'art contemporain Christian Stein, avec laquelle il entretient une intense collaboration pendant de nombreuses années. Il participe à de nombreuses expositions internationales, exposant en 2011 à la 54e Biennale de Venise.

Outre la sculpture , le dessin et la peinture , un autre domaine important de ses recherches est le cinéma d'artiste , pour lequel il est invité en 1978 à la Biennale de Venise et à la Cinémathèque française de Paris, exposant au Centre Pompidou. La photographie est utilisée par lui comme métaphore de la peinture, suivant une méthode précise de construction technique et expressive.

En 1969, il entame une série d'ouvrages sur les tatouages , concentrant ses recherches sur la condition humaine avec des références à une identité différente, pleine de citations sur la transformation anthropologique esthétique et comportementale continue.

Les deux artistes sont étroitement liés tant dans la vie, ayant passé 50 ans ensemble en couple, que dans leur travail qui, bien qu'extrêmement différent en termes de recherche, est toujours traversé par une ironie profonde et aiguë.

L'association Govone Residenza Sabauda en collaboration avec la commission Govone Arte et l'association Ponte per l'Arte est heureuse d'accueillir à nouveau l'art contemporain dans les salles du Château, qui a toujours été un lieu de métissage et d'expérimentation artistique, historique et culturel dans la région de Roero, Langhe et Monferrato .