comment nous avons toujours survécu est la première exposition monographique de Pauline Boudry / Renate Lorenz en Italie. 

La pratique multidisciplinaire de Boudry / Lorenz inclut la sculpture, la performance, la chorégraphie, la musique et le film, souvent combinés dans des installations environnementales qui défient à la fois les conventions du white cube et celles de la black box. Conçue spécifiquement pour les espaces de la Villa Maraini, comment nous avons toujours survécu inclut de nouvelles commandes et des œuvres existantes harmonisées dans une installation temporelle qui se déploie à travers les différentes salles de la villa.

comment nous avons toujours survécu explore les possibilités du son en tant que langage capable de donner forme à l'espoir, au deuil et au désir dans des contextes répressifs. Le titre est tiré d'une phrase prononcée par l'activiste Chelsea Manning, l'une des protagonistes de l'exposition, faisant référence au rôle que la musique a joué pour elle pendant son séjour en prison. L'exposition joue sur la frontière entre le choix de prendre la parole et la possibilité de la transformer en son, brouillant les limites entre actes esthétiques et actes politiques. 

Dans les œuvres exposées, la voix devient un moyen de faire ressurgir des passés oubliés, résonnant dans les salles de la villa et évoquant d'autres lieux à travers le chant. La danse devient un instrument programmatique pour guider un mouvement de corps collectif. L'architecture de la villa semble à son tour se déplacer, participant à la composition avec une séquence de