Pour les 12 ans du "Prix Ettore et Ines Fico" que le musée célèbre avec une sorte de métissage impliquant les différentes collections conservées dans ses dépôts - par volonté directe ou provoquée - allant du legs Luigi Serralunga, à la collection d'oeuvres de Ettore et Ines Fico, de la Donation Renato Alpegiani, des collections des Prix MEF - destinés aux jeunes artistes - et, enfin, à une partie de la collection du Musée constituée dans les années de la résistance.

De cette simple réflexion, l'exposition conçue pour les 10 ans du "Prix Ettore et Ines Fico" que le musée célèbre avec une sorte de métissage impliquant les différentes collections conservées dans ses dépôts - par volonté directe ou provoquée - allant du legs Luigi Serralunga à la collection d'œuvres d'Ettore et Ines Fico, de la Donation Renato Alpegiani aux collections des Prix MEF - destinées aux jeunes artistes - et, enfin, à une partie de la collection du Musée constituée au fil des années de son existence.

Les oeuvres fusionnées dans le Musée, contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, ont été "assemblées" de manière indépendante dans un siècle d'histoire et ont pourtant des points communs qui s'attirent de manière magnétique par similitude, assonance mais, aussi, par opposition Évidemment, aucun des collectionneurs cités n'a pensé aux autres, tous ont agi de manière autonome et anarchique.

Aucun d'entre eux n'avait pensé à cette "rencontre" muséale qui aurait généré un seul et grand ensemble encore en cours aujourd'hui.En tant que conservateur j'ai donné une lecture personnelle de ce "collectif sui generis" essayant d'expliquer au public comment l'interprétation des oeuvres de l'art peuvent différer quant aux raisons de leur création et à l'époque à laquelle ils sont nés, à déchiffrer aujourd'hui par rapport aux autres, face à l'évolution du goût et de l'interprétation que les contemporains donnent, à l'ère de la mondialisation, leurs significations et le rôle qu'ils ont joué, jouent et joueront dans la culture internationale.