L'exposition s'inscrit en effet dans un contexte plus large : l'Assemblée générale des Nations Unies a en effet adopté à l'unanimité la proposition de déclarer l'année 2025 Année internationale pour la conservation des glaciers. Dès les premières surveillances scientifiques dans les années 60, il est apparu clairement qu'année après année, une réduction constante, dramatique, du volume et de la surface des glaciers du monde entier pouvait être enregistrée, certains d'entre eux étant déjà, de fait, éteints. La disparition des glaciers entraîne en premier lieu la perte culturelle de panoramas inestimables, éblouissants dans leur majesté, capables de fasciner des générations de voyageurs, d'artistes et de poètes. D'autre part, les glaciers sont des éléments fondamentaux dans la régulation du cycle hydrologique et du climat local et mondial, ils sont vivants et favorisent la vie, deux milliards de personnes dépendent d'eux pour l'approvisionnement en eau potable et les deux tiers de l'agriculture irriguée mondiale.