Un moment plein de protagonistes et de ferments, dans lequel la poussée pour le renouveau politique et social et les nouvelles ouvertures culturelles étaient étroitement liées aux événements de l'art.

Pour la première fois, MAXXI consacre un focus aux archives d'une galerie, prêtées à MAXXI par la volonté de Maurizio Faraoni. Lettres, manuscrits, photographies, invitations, affiches et publications reflètent les différents aspects de l'œuvre d'Ugo Ferranti : des échanges avec des artistes et des critiques ainsi que le tissage de relations professionnelles et d'amitié avec des galeries italiennes et internationales qui perdureront au fil des années.

La galerie ouverte par Massimo d'Alessandro en 1974 s'est immédiatement imposée comme une référence pour l'art conceptuel européen et américain. Des documents exposés émerge le dialogue des œuvres avec l'espace d'exposition, né précisément des réflexions du milieu des années 70 autour de l'architecture radicale, de l'art minimaliste et environnemental. Le focus présente des moments et des personnages centraux de l'époque dont : Richard Nonas, Niele Toroni, Richard Tuttle, Mario Schifano, Christo, Marcia Hafif, Giulio Paolini, André Cadere, Maurizio Mochetti, Domenico Bianchi, Bruno Ceccobelli, Gianni Dessì, Giuseppe Gallo, Daniel Buren, Cy Twombly, Sol LeWitt, Jannis Kounellis.

Le projet comprend également un focus d'exposition dans la galerie 1 consacré à Richard Nonas, le premier hommage d'une institution italienne au grand artiste américain récemment décédé. En plus de ces deux moments d'exposition, une série de rencontres approfondies sur la scène artistique des années 70 et du début des années 80 est prévue. Le projet dans son ensemble entend restituer un scénario plein de protagonistes et de ferments, dans lequel la volonté de renouveau politique et social et de nouvelles ouvertures culturelles étaient étroitement liées aux événements de l'art.