Livres de Vittorio Mazzucconi 1967-21

Fondation Mazzucconi

Milan, Lombardie, Italie

L'exposition

La Fondation Mazzucconi continue de communiquer les œuvres de Vittorio Mazzucconi,

avec la présentation de ses livres.

Après avoir exploré sa peinture et avant d'aborder son architecture, on constate que ces livres s'inscrivent dans un même voyage intérieur qui conduit l'auteur à s'opposer à la prédominance de la raison matérialiste de notre époque pour réaffirmer les valeurs de l'esprit.

Les livres sont présentés dans les expositions suivantes, avec le matériel d'illustration associé, des lectures et des débats sur rendez-vous

Montrer

n.1 1967 La ville à l'image et à la ressemblance de l'homme 18.09.23 – 02.10.23

2 1985 la ville naissante 09.10.23 – 23.10.23

3 1989 L'idée de ville 30.10.23 – 13.11.23

4 2003 La Pyramide Palatine 20.11.23 – 04.12.23

5 2007 L'Arche de l'Homme 11.12.23 – 25.12.23

6 2001-23 Écrits 02.01-24 – 15-01.24

7 2009-12 Le Convivio 22.01.24 – 06.02.24

8 Orientation 2013-20 13.02.24 – 27.02.24

Pour une vue complète des œuvres du Maître, voir :

https://www.vittoriomazzuccini.it

Exposition n° 1, du 18.09.23 au 02.10.23

LA VILLE À L’IMAGE ET À LA RESsemblance DE L’HOMME

Éditions Hoepli, 1967

L'ouvrage est composé de deux parties : la première sur l'idée de la ville en général, comme si se dessinait l'âme d'une ville idéale ; la seconde concerne une ville réelle, Milan, que cette âme transforme.

C'est une œuvre profonde, depuis les racines de la crise de notre temps - l'auteur a été parmi les premiers à prévoir la crise - jusqu'à la catharsis qu'il espère, avec le renouveau non seulement de la ville mais de l'homme. Le titre du livre à lui seul « à l'image de l'homme » montre la référence constante à cette réalité centrale dans tous les domaines qu'il aborde : la ville, l'architecture, la peinture et la philosophie.

Sur le plan urbanistique, il propose l'extension de la métropole à toute la zone située entre le Tessin et Adda ; le réseau d'autoroutes qui relierait les villes, chacune avec sa propre identité, réunies non pas en une banlieue indifférenciée mais en une fédération harmonieuse ; "le vide" à créer en son centre, à l'intérieur des murs des Bastioni ; l'idée que le développement immobilier de la ville devrait être arrêté à l'extérieur de celle-ci, en consacrant l'espace central à la mémoire, à la culture et à la méditation.

Une évolution qui, comme le montre le schéma, devrait guider l'ensemble de la civilisation, si nous voulons qu'elle s'inspire véritablement de l'homme, certainement pas de l'homme bêtement occupé de nos jours, mais de l'homme intérieur, capable de regarder non seulement le monde, mais à sa propre essence.