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HOCUS POCUS.
Fermée

HOCUS POCUS.:

Vincent Beaurin, Oren Pinhassi, Felix Schramm, Marco Tirelli Vincent Beaurin, Oren Pinhassi, Felix Schramm, Marco Tirelli

du 4 mai au 21 juillet 2019

MAC - Musée d'Art Contemporain de Lissone

MAC - Musée d'Art Contemporain de Lissone

Viale Elisa Ancona, 6, Lissone

Fermé maintenant: ouvre à 10:00

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Quatre artistes contemporains se confrontent autour du thème de la disparition/réapparition de l'objet et de la traversée des surfaces. L'époque historique dans laquelle nous vivons, caractérisée par la liquidité et la virtualité, a fait disparaître ce que la tradition nous avait transmis comme universel et intégral, inaugurant une ère de dispersion et de contradiction, de fragmentation et de relativité, fondant en même temps de nouveaux points de vue inédits et ouvrant à de nouvelles modalités de relation et de lecture du monde. Les artistes de l'exposition partent de cet horizon, orphelin de totalité et chaotiquement précaire, pour essayer de fonder de nouvelles configurations, de nouveaux points d'appui et des perspectives possibles. Leurs œuvres, malgré la diversité des poétiques, représentent une réaction et une tentative de redonner un sens à une réalité incorporelle. Vincent Beaurin (Charleville Mézières, 1960) a mis au point une famille de surfaces bosselées et brillantes, des formes pures et stylisées, évoquant des synthèses d'animaux, de figures géométriques ou de cocons lisses qui semblent léviter dans l'air, vers de nouvelles coordonnées spatio-temporelles. Oren Pinhassi (Tel Aviv, 1985) crée des formes suggestives et mystérieuses dans lesquelles cohabitent des matériaux hétérogènes tels que le verre, l'acier, le plâtre, la toile de jute et le sable. Les structures, qui font souvent un clin d'œil ironique à l'architecture et aux objets d'usage courant, fusionnent l'organique et l'inorganique en de nouveaux agglomérats et configurations de sens. Felix Schramm (Hambourg, 1970) met en scène des catastrophes qui défoncent les surfaces pour en découvrir les liens internes ; son geste n'est pas un acte enragé ou dévastateur, mais correspond à une modalité constructive, bien que de manière négative, alternant la poétique du fragment à l'intégrité du plein. Marco Tirelli (Rome, 1956) joue à faire apparaître et disparaître les objets sur la toile, les saisissant presque à l'instant précis de leur passage dans l'invisible et traitant la lumière comme une présence qui se dissout dans l'ombre. Sa peinture montre le seuil où des formes élémentaires se dématérialisent dans le jeu des clairs-obscurs, perdant en consistance au profit d'atmosphères nocturnes et silencieuses.
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Viale Elisa Ancona, 6, Lissone, Italie

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