du 28 septembre au 24 novembre 2019
"Ai Bordi dell'Identità" est un événement d'exposition qui témoigne de l'implication de la recherche artistique contemporaine dans le débat culturel et social concernant les conditions de l'existence dans le monde globalisé. Les artistes impliqués présentent des réflexions de points de vue personnels et culturels parfois très éloignés les uns des autres, avec des stratégies narratives et expressives diverses et variées. De cet excursus de vidéo-récits émerge l'urgence de placer l'être humain au centre d'une enquête qui implique les processus d'identification et d'appartenance, de différenciation, de reconnaissance de l'altérité. Être aux marges, comme le suggère le titre de la collective, fait allusion à cette condition de fluidité où la définition individuelle se réalise à travers des relations de confrontation et de négociation avec autrui ou le différent.
Les vidéos exposées indiquent, dans une perspective positiviste, la direction de l'interculturalité comme matrice constructive du chemin d'émancipation de l'homme, un chemin perpétuellement en devenir.
Le thème de l'oppression des femmes dans les territoires de guerre de l'ISIS est abordé d'un point de vue documentaire dans la vidéo d'Erkan Özgen (Turquie, 1971) Purple Muslin. Shirin Neshat (Iran, 1957) dans Toobapropone, à travers l'allégorie d'un arbre, propose la résolution des tensions entre hommes et femmes grâce à la dimension transcendante et spirituelle. Maya Watanabe (Pérou, 1983) dans la vidéo Liminal se penche sur les génocides survenus au Pérou, traitant du deuil non seulement comme une douleur personnelle, mais aussi comme une expérience de la collectivité. Arash Nassiri (Téhéran, 1986) dans Tehran-gelesci révèle, en superposant de manière surréaliste les villes de Téhéran et Los Angeles, les urgences qui poussent des milliers de personnes à migrer. Toujours sur les dynamiques migratoires, Ramin Haerizadeh (Téhéran, 1975), Rokni Haerizadeh (Téhéran, 1978), Hesam Rahmanian (Knoxville, 1980) avec From Sea to Dawn. Bárbara Sánchez Barroso (Espagne, 1987) dans Paradise superpose les enregistrements vocaux d'un migrant à des images à la valeur symbolique : l'homme est prêt à payer en perdant ses propres certitudes valorielles au profit de l'espoir d'une liberté individuelle. Le thème de la liberté est également abordé par Zwelethu Mthethwa (Afrique du Sud, 1960) dans Flex à travers la métaphore de l'effort et de la physicalité, tandis que l'utopie communiste soviétique est le sujet de la vidéo intime et biographique Disappearance of a Tribe de Deimantas Narkevičius (Lituanie, 1964). Les questions sociales sont les sujets des travaux d'Araya Rasdjarmrearnsook (Thaïlande, 1957) Village Kid Singing, sur la condition du VIH en Thaïlande, et de Gabriel Mascaro (Brésil, 1983) EBB AND FLOW, sur le handicap physique dans la société brésilienne.
Une exploration de la vidéoart latino-américaine est proposée par une sélection d'œuvres de l'édition 2018 du Prix de Production de Vidéo Art Fondation Han Nefkens - CAC Quito 2018. Cinq artistes de nationalité ou d'origine latino-américaine témoignent de la vitalité de ce contexte culturel.
Viale Elisa Ancona, 6, Lissone, Italie
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