Octobre 2018, Italie du Nord-Est. Une terrible tempête de vent et d'eau renverse les forêts. Des millions d'arbres s'effondrent au sol. C'est le cyclone Vaia qui, en partant, laisse un paysage sombre et désolé.

L'homme est désormais appelé à considérer sa part de responsabilité. La réflexion sur son travail (d'abord destructeur puis de reconstruction) commence par un regard sur ce qui s'est passé. Un regard d'abord étonné, et progressivement plus conscient, sur le scénario que Cicchetti arrête dans ses plans.

Le projet Vaia - qui s'exprime également à travers le livre photographique du même nom, enrichi de textes d'Angelo Miotto - est né avec l'intention d'accompagner l'observateur dans une relation émotionnellement égalitaire avec la nature dévastée par le cyclone.

Le photographe a choisi de se rapprocher le plus possible d'un rapport de 1:1 entre la Nature et l'observateur, imposant ainsi une cohésion avec les événements désormais de plus en plus filtrés par les écrans de smartphones ou d'ordinateurs.

Grâce à la technique d'assemblage, il a été possible de créer des images combinant jusqu'à 27 prises de vue, vous permettant d'imprimer des photographies de plus de 4 mètres linéaires de base et de plus de 2 de hauteur, en maintenant une précision et une netteté des détails qui permettent à l'observateur d'apprécier le plus coins cachés des bois et de la nature.

Le visiteur de l'exposition VAIA - qui s'ouvre à l'occasion de la Fête de la Science - se retrouvera plongé dans un coin de terre à deux pas de nous et qui attire notre attention, se sentant à la fois enveloppé d'un cri qui s'impose et par la poétique musicale, qui est confiance et espoir.