Du 23 juillet au 14 novembre 2021, l'exposition "I cavalieri di Marino Marini" sera accueillie à la Nervi Gallery of Modern Art, organisée par la Fondation Marino Marini, Pistoia.

A l'occasion de la réouverture de la Galleria d'Arte Moderna di Genova Nervi avec un réaménagement qui propose une réinterprétation inédite de ses collections, le musée présente, dans les espaces d'exposition destinés au nouveau projet muséographique d'expositions temporaires, une importante anthologie de l'artiste toscan Marino Marini (Pistoia 1901 - Viareggio 1980), l'un des sculpteurs italiens les plus importants et les plus significatifs du XXe siècle.

L'exposition, centrée sur l'archétype principal de sa recherche plastique, ce cycle de chevaux et de chevaliers qui a donné naissance à San Giorgio et au Dragon, créé en 1930-31 et conservé aux Musées Civiques de Monza, rassemble non seulement des sculptures dédiées à ce thème fondamental de sa longue et articulée expérience artistique, mais aussi des œuvres sur papier et des peintures. Le dialogue entre sculpture et dessin - encadré ici dans une large étendue chronologique, aux extrémités desquelles se placent la craie San Giacomo au tournant de 1939 et la tempera sur papier toilé Composition de 1966 - atteste de l'autonomie linguistique des différentes formes d'expression dans l'art de Marini, mais aussi leur intégration stylistique et culturelle cohérente.

Tout aussi complexe est le motif inspirateur de ces œuvres qui, provenant pour la plupart des collections de la Fondation Marino Marini à Pistoia, mais aussi de quelques importantes collections privées, révèlent la coexistence dans l'œuvre de l'artiste toscan de l'archaïsme et de la modernité. Dans les sculptures, les graphismes et les peintures, Marini a réussi à combiner les références à la tradition de la sculpture classique avec une confrontation personnelle avec les tensions avant-gardistes de son temps.

Avec une liberté créative qui lui a permis, sans redites ni moments de fatigue, d'expérimenter et de répliquer ce sujet jusqu'aux années 70, Marini a donc peu à peu bouleversé les contours figuratifs de ses chevaux et cavaliers pour donner plus d'évidence à la répartition des masses plastiques.