du 17 décembre au 7 avril 2024
Acceptée la carte Artsupp
L'exposition, organisée par Alessandro Castiglioni, présente un projet qui évoque les voyages de l'artiste qui, de Sardaigne, traversant les Alpes, arrive en Bretagne et enfin en Écosse, à la recherche de ces formes archétypales qui sont à la base des cultes et des identités des peuples qui , à travers des pratiques sculpturales archaïques, aspirait à créer un dialogue entre la terre et le ciel, entre l'humain fini et l'absolument infini. L'expérience directe des lieux et surtout leur intériorisation par Ciacciofera sont des facteurs fondamentaux pour la création de l'œuvre d'art.
La condensation de l'infini révèle la fascination de l'artiste pour les formes mégalithiques ou monolithiques, comme les menhirs et les stèles, capables de conférer caractère sacré et reconnaissable à certains territoires, ainsi que pour les symboles immortels d'une importante révolution technologique, sociale, culturelle et économique comme celle qui ont caractérisé la période néolithique, voire des civilisations comme l'étrusque, la phénicienne ou l'égyptienne. L'histoire de ces archétypes semble vouloir reconnecter la biographie, le microcosme de Ciacciofera avec le macrocosme des récits universels : le symbole, ce sont précisément les grosses pierres qui, suivant une ligne géographique imaginaire, traversent la Méditerranée, l'Europe continentale et l'Europe du Nord, de La Sicile, lieu où a grandi l'artiste, jusqu'à la Sardaigne, sa terre natale, en passant par l'arc alpin et pré-alpin autour du MA*GA, pour réapparaître dans les territoires celtiques de Bretagne en France et dans les îles d'outre-Manche telles comme l'Écosse.
L'exposition prendra ainsi la forme d'une installation environnementale, divisée en trois cloisons, recréant des alignements sculpturaux dans l'espace d'exposition MA*GA, comme dans les régions où existent des menhirs. Dans un dialogue poétique, les formes verticales tridimensionnelles seront confrontées à des installations horizontales voire à des œuvres picturales ou sonores, capables globalement de rappeler à la fois le culte des eaux cher à la Méditerranée et celui sacré des pierres, dans un grand hymne à la nature. auquel s'adresse globalement le travail de la Ciacciofera. Le visiteur est immédiatement accueilli par une série de sculptures en verre, réalisées au CIRVA-Centre International de Recherche sur le Verre et les Arts Plastiques de Marseille, qui retravaillent la dimension non seulement physique du Menhir, coexistant avec des formes sphériques faisant référence au mythe. de l'eau. Dans la deuxième salle, de petites boîtes à saveur votive interagissent avec neuf stèles colorées, semblables à des théâtres à l'architecture complexe réalisés par l'artiste grâce à la réutilisation du papier, du carton et des déchets avec un processus créatif symboliquement et délibérément éco-durable. Une œuvre sonore spécialement créée pour l'occasion accompagne ces stèles, créant un environnement synesthésique et immersif qui invite le spectateur à se perdre dans un lieu aussi naturel qu'imaginaire. Ces sons enregistrés directement dans la nature et retravaillés rythmiquement grâce à l'utilisation de motifs électroniques poursuivent le travail sonore déjà présenté par l'artiste pour la Documenta 14 d'Athènes et Kassel avec The Density of the Transparent Wind. Le parcours d'exposition à MA*GA se termine par une installation in situ en céramique et mousse naturelle en dialogue avec une œuvre picturale, sous forme de triptyque. Le parcours d'exposition se complète avec la section aménagée à l'intérieur des salles ViaMilanoLounge de l'aéroport. de Milan Malpensa T1, où vous pourrez admirer les sculptures murales Janas Code emblématiques de la production de Ciacciofera. Rythmées par des lignes perpendiculaires qui évoquent les axes de l'espace et du temps qui, se croisant, forment le réseau, ces œuvres sont créées à partir d'un matériau de construction, auquel est attribué un sens nouveau, mais dont la fonction support originelle est préservée.
Via Egidio de Magri, 1, Gallarate, Italie
Horaires d'ouverture
ouvre - ferme | dernière entrée | |
lundi | Fermé maintenant | |
mardi | 10:00 - 18:00 | |
mercredi | 10:00 - 18:00 | |
jeudi | 10:00 - 18:00 | |
vendredi | 10:00 - 18:00 | |
samedi | 11:00 - 19:00 | |
dimanche | 11:00 - 19:00 |
Le musée rouvrira à partir du 22 janvier 2023
Toujours
10.00 € au lieu de 12.00€
Aucune exposition en cours.
du 30 mars au 29 juin 2025
À qui je parle quand je parle
MAC - Musée d'Art Contemporain de Lissone, Lissone