La salle doit son nom aux sujets que Lorenzo De Ferrari (1680-1744), le fils du plus célèbre Grégoire y peignit, à fresque sur le mur et à tempera sur toile, dans les dernières années de son activité et commandé par Gio Francesco giuniore Brignole - Sale (1695-1760), qui avait voulu faire son étude de cette pièce. Indépendamment de la tradition locale, De Ferrari n'a pas transfiguré l'espace pour fixer des mythologies allusives, comme dans les autres salles du palais, mais a célébré le thème Virtù Patrie à travers une série d'images, tirées de l'antiquité romaine, diversement disposées dans un décoration particulièrement appréciable dans son effet d'ensemble. Al centro della volta è raffigurata la personificazione del Valore che, messa in relazione alle Virtù cui alludono i puttini e i simboli in secondo piano, la configura come un emblema allegorico delle “Virtù Patrie”, cioè delle attitudini morali ritenute fondamentali per il governo della cosa Publique. Dans les angles sont peintes de petites scènes illustrant des épisodes de l'histoire romaine antique - L'Allocution de Scipion au Sénat, Les Vestales gardent le feu sacré, Les matrones offrent leurs bijoux à la patrie, Le triomphe militaire de Constantin - qu'il faut lire comme exemples l'exercice de vertus envers la patrie. Sur les murs d'autres personnifications de la Vertu - dans le sens des aiguilles d'une montre, en venant de l'ouest : Intelligence (?), Conseil, Fidélité, Concorde, Secours et Bonheur Public - reprennent les notions déjà exprimées sur la voûte, aux côtés des grands carrés qui abritent quatre toiles, peintes in tempera, qui illustrent encore des sujets exemplaires de l'histoire romaine : La justice de Tito Manlio Torquato en condamnant son fils, La continence de Publio Cornelio Scipione en renvoyant sa fiancée à Allucio, La forteresse de Muzio Scevola en se punissant pour ne pas avoir tué Porsenna et La religiosité de Numa Pompilius.