Test de maîtrise

Les mangeurs de pommes de terre est le tableau le plus ambitieux de la période hollandaise de Van Gogh. Avant de se lancer dans la peinture, il réalise plus d'une centaine d'études de portraits d'ouvriers agricoles, divers dessins et deux études peintes. Il se prépare ainsi à son premier grand tableau sur le thème de la vie paysanne en Brabant, qu'il considère comme une sorte d'épreuve de sa maîtrise. Il veut prouver qu'il est en passe de devenir un peintre de figures accompli. Ce tableau précède la version finale et a pratiquement la même composition, mais la mise en page est plus sommaire.

Vie paysanne pénible

Van Gogh réalise les dessins et les études dans la maison de la famille paysanne De Groot-van Rooij. Il n'a pas l'intention de faire des portraits précis de ces personnes. Il cherche à dépeindre l'atmosphère et la nature primitive de la vie paysanne pénible.

« Honnêtement gagné »

Il écrira plus tard à Théo : Tu vois, j'ai bien voulu faire en sorte que les gens s'imaginent que ces gens, qui mangent leurs pommes de terre à la lueur de leur petite lampe, ont eux-mêmes labouré la terre avec ces mains qu'ils mettent dans le plat, et (…) qu'ils ont ainsi honnêtement gagné leur nourriture ».

Peinture nocturne

Van Gogh avait l'intention de faire une peinture nocturne depuis un certain temps. Et pas un de manière conventionnelle, dans des tons de noir et de gris, mais en réalité avec une abondance de couleurs. Tout aussi atypique, il peint cette terrasse éclairée au gaz d'un café d'Arles in situ et dans l'obscurité, car les couleurs ont un aspect différent le jour que la nuit.

Contraste élevé

L'aspect le plus accrocheur est le fort contraste entre les couleurs chaudes jaune, vert et orange sous la marquise et le bleu profond du ciel étoilé, qui est renforcé par le bleu foncé des maisons en arrière-plan. Van Gogh était satisfait de l'effet: "Je crois qu'une abondance de lumière au gaz, qui, après tout, est jaune et orange, intensifie le bleu."

Constellations

Il écrit à sa sœur Wil : « J'aime énormément peindre sur place la nuit. Le fait qu'il observe attentivement est confirmé par des recherches astronomiques ultérieures. Il a peint les constellations exactement comme elles sont apparues dans la nuit du 16 au 17 septembre 1888.

Toucher

Une œuvre d'art que l'on peut toucher, que l'on peut parcourir, dans laquelle on a même le droit de jouer ! Le Jardin d'émail de Jean Dubuffet, mondialement connu, laisse une empreinte indélébile sur de nombreux visiteurs, petits et grands.

Monde différent

Le « jardin » artificiel et clos a été spécialement conçu pour le musée Kröller-Müller. Le contraste entre le blanc éclatant aux lignes noires déchiquetées et l'environnement naturel est particulièrement saisissant. Une fois à l'intérieur de ce jardin d'art, les visiteurs peuvent s'imaginer dans un monde complètement différent.

Caractéristique

L'atmosphère de cette sculpture monumentale est caractéristique de l'œuvre de Dubuffet. Toute son œuvre exprime sa fascination pour l'insolite, le spontané, l'inconscient et le chaotique, typiques des peintures et dessins d'enfants et de malades mentaux. Il appelle « art brut » ces expressions qu'il admire et qui ne sont pas considérées comme de l'art officiel.

Cubisme analytique

Pablo Picasso et Georges Braque ont développé le cubisme au cours des premières décennies du XXe siècle. Le mouvement est passé par plusieurs phases. Le violon est un exemple de cubisme analytique. Au cours de cette phase, la figure ou l'objet est disséqué, divisé en fragments et représenté sous plusieurs points de vue.

Réseau de surfaces

L'illusion d'une perspective naturelle disparaît complètement. Au lieu de cela, un réseau de surfaces placées les unes à côté des autres et les unes derrière les autres est créé, séparées par des lignes et des ombres. Typique du cubisme analytique, la composition est construite à partir du milieu et « s'estompe » vers les bords. La forme ovale du tableau est également frappante.

L'expérience a rencontré la forme

Dans ce tableau, le point de départ, le violon, ne reste reconnaissable qu'à quelques endroits : la courbure du manche, les cordes, le chevalet, la courbure de la caisse et la forme des f-holes. Les couleurs sont discrètes et limitées à l'ocre, au marron et au gris. Toute l'attention est portée sur l'expérimentation de la forme.

Couleurs vives et claires

En février 1886, Vincent van Gogh part vivre chez son frère Théo à Paris. Il y fait la connaissance des peintres Pissarro, Toulouse-Lautrec, Signac, Gauguin, Seurat et Bernard. Inspiré par leur travail, il commence à expérimenter différents styles et avec des couleurs vives et claires.

Autoportraits

Durant cette période, il a l'ambition de devenir portraitiste et de gagner ainsi sa vie. A défaut de modèles, il peint de nombreux autoportraits, " car si j'arrive à peindre la coloration de ma propre tête, ce qui n'est pas sans présenter quelques difficultés, je pourrai sûrement peindre les têtes des autres gaillards. et les femmes aussi ».

Caractère dynamique

Van Gogh n'est pas intéressé à faire des portraits photographiques. Un portrait doit aussi exprimer quelque chose de l'état émotionnel du sujet. Les couleurs sont encore assez tamisées dans cet autoportrait. Les douces teintes bleues et vertes dominent le tableau. En revanche, les coups de pinceau rapides sont exubérants, en particulier en arrière-plan. Ceux-ci donnent à l'œuvre un caractère vivant et dynamique.

Sonsbeek

Au milieu des années 50, Rietveld a surpris le monde international de l'art et de l'architecture avec ce pavillon. Il l'a conçu pour l'Internationale beeldententoonstelling in de open lucht Sonsbeek '55 à Arnhem, où il a été utilisé pour exposer des sculptures plus petites. Sa création attire immédiatement toute l'attention.

Espace et lumière

Les éléments horizontaux et verticaux du pavillon sont constitués de matériaux simples. Les éléments sont placés de manière à ce que l'architecture et les sculptures se renforcent mutuellement. « L'espace vide et la lumière déterminent la valeur de l'architecture dans, autour et entre les frontières, qui ne sont là que pour définir l'espace », écrira plus tard Rietveld.

Reconstruit

Le bâtiment était provisoire et donc démoli après l'exposition. Grâce à une initiative privée, le pavillon désormais légendaire est reconstruit dans le jardin de sculptures du Musée Kröller-Müller en 1964. A partir de ce moment, il ne s'appelle plus le pavillon Sonsbeek, mais le pavillon Rietveld.

En plein air

En 1841, les tubes de peinture en zinc apparaissent pour la première fois, rendant la peinture en plein air beaucoup plus simple. La peinture ne séchait plus aussi vite et était plus facile à transporter. Les impressionnistes en ont pleinement profité. Ils ont quitté leurs ateliers et sont allés peindre à l'extérieur, "en plein air".

De l'eau

De 1871 à 1878, Claude Monet a vécu à Argenteuil, un village sur la Seine aux portes de Paris. A l'instar du peintre Charles-François Daubigny, il fait construire une barque dans laquelle il peut peindre les environs depuis l'eau. Ainsi, il a pu représenter les effets de la lumière sur l'eau et sur le paysage à partir de n'importe quel endroit pratique.

Impression

Dans ce tableau le bateau est amarré entre deux perches, immobile sur l'eau. Un personnage se distingue vaguement dans la cabine, probablement Monet lui-même. La majorité de la toile est occupée par la rivière qui coule calmement, dans laquelle se reflètent l'atelier du bateau et les arbres, mais aussi le ciel. Dans ce tableau, Claude Monet donne une impression de tranquillité sur l'eau lors d'une journée d'été.

Arbres fruitiers en fleurs

Lorsque les arbres fruitiers d'Arles sont en fleurs au printemps 1888, Van Gogh les peint presque tous les jours. Ainsi, en peu de temps, il réalise quatorze tableaux et plusieurs dessins et croquis d'arbres en fleurs. Il considère les pêchers roses comme l'un des plus réussis de la série.

Anton Mauve

Le soir du jour où Van Gogh réalise ce tableau, il trouve une lettre de sa sœur, qui lui écrit pour lui dire qu'Anton Mauve est décédé. Ce peintre n'était pas seulement son cousin par alliance ; il lui a également appris à peindre à l'huile et à l'aquarelle. Van Gogh décide de lui dédier l'ouvrage.

Tendre et joyeux

Il écrit à son frère Théo qu'il a été ému et touché par la nouvelle, 'et j'ai écrit sur mon tableau Souvenir de Mauve Vincent & Théo et si vous pensez que c'est bon tel quel nous l'enverrons à Mme Mauve en nos deux noms . (...) Il m'a semblé qu'il fallait en mémoire de Mauve quelque chose à la fois de tendre et de très gai et non pas une étude dans une tonalité plus sérieuse que cela ».

Objets pour l'intérieur

L'artiste italien Giacomo Balla est l'un des premiers à embrasser le futurisme, le mouvement artistique qui cherche à exprimer le dynamisme de l'ère moderne, la sensation de vitesse et de changement constant. En plus de la peinture, il se consacre également au design futuriste de la vie quotidienne et se livre à d'innombrables conceptions d'objets pour l'intérieur, des couvertures, lampes, vaisselle et meubles pliables aux intérieurs complets.

Voiture en mouvement

Dans Paravento con linea di velocità, Balla utilise le thème d'une voiture en mouvement pour expérimenter la représentation du mouvement. La voiture elle-même n'est pas reconnaissable, mais le mouvement et la vitesse sont représentés dans une arabesque abstraite et énergique, la linea di velocità.

Toile en forme

Par l'intermédiaire du paravent, peint sur les deux faces, Balla occupe littéralement l'espace et repousse les limites de la peinture en deux dimensions. En partie grâce aux couleurs fraîches et contrastées, ce paravent est une toile aux formes remarquablement modernes, dans laquelle la lumière, la vitesse et le dynamisme sont réduits à une synthèse de lignes et de couleurs.

Cylindre

Fernand Léger commence à travailler dans un style cubiste sous l'influence de Cézanne puis Picasso et Braque. Cependant, beaucoup plus emphatiquement que ses exemples, il représente des figures et des objets en volumes, tels que le cône, la sphère et le cylindre. Le cylindre apparaît si souvent dans son œuvre qu'un critique français l'a même qualifié de « tubiste » au lieu de cubiste.

Première Guerre mondiale

En août 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Léger est enrôlé et déployé au front pour la construction de tranchées. Durant son passage au front, il réalise de nombreux dessins qu'il développe ensuite en peintures. Soldats jouant aux cartes a été créé lors de sa convalescence à Paris après une attaque au gaz toxique.

Robots

Dans ce tableau, Léger allie le cubisme à l'esthétique de la machine. Les soldats ne sont pas des gens de chair et de sang, mais ressemblent plutôt à des robots avec leurs formes géométriques robustes et leurs bras comme des tuyaux en acier forgé. Les éléments récurrents rappellent les machines de guerre. L'alternance de petits et grands aplats de couleur donne également du dynamisme à la peinture.

Un ensemble

Sculpture flottante, Otterlo a été créée comme une commande pour une sculpture qui formerait un tout avec un étang et avec l'environnement. Marta Pan a conçu l'étang, un plan d'eau incurvé, en relation étroite avec une sculpture organique flottante en polyester blanc, qui contraste fortement avec le vert des environs.

Dansant

La sculpture se compose de deux formes organiques, qui se déplacent indépendamment l'une de l'autre autour d'un pivot central. La forme supérieure concave fonctionne comme une voile qui attrape le vent. Le vent, l'eau et la réflexion sont des composants de la sculpture, qui se déplace sur l'étang comme si elle dansait.

Mouvement

Le mouvement est un thème essentiel dans l'œuvre de Marta Pan, née en Hongrie. En 1947, elle s'installe à Paris, où elle a de nombreux contacts dans le monde du théâtre et de la danse. Ses sculptures, pour la plupart des formes organiques en bois, liées à l'échelle humaine et inspirées des thèmes « points pivots » et « équilibre », sont une source d'inspiration pour les chorégraphes.

Rayonnement

Initialement, Piet Mondriaan peint dans le style naturaliste de l'école de La Haye. Curieux des dernières évolutions de l'art, comme le cubisme de Picasso et de Braque, Mondriaan part pour Paris en 1911. Sous l'influence des cubistes, il réduit bientôt sa couleur au gris, à l'ocre et au brun et la réalité reconnaissable disparaît peu à peu. de ses peintures.

Cubisme analytique

Tableau n° 1 montre bien l'influence du cubisme analytique. En cela, un objet ou une figure est disséqué, brisé en fragments et converti en une structure complexe. La composition est construite à partir du milieu et les formes s'estompent vers les bords. Tableau n° 1 a un dessin sous-jacent d'un arbre, mais ce motif est à peine reconnaissable.

Premiers pas

Mondriaan dissèque son sujet en d'innombrables segments. Cela crée une structure vivante de lignes horizontales et verticales, droites et légèrement courbes et de surfaces grises et ocres. Dans ce tableau et dans d'autres œuvres de la même année, Mondriaan fait ses premiers pas vers « la pure réalité immuable derrière les formes changeantes de la nature ».

Nouvelle esthétique

La vitesse et le mouvement sont les thèmes principaux des futuristes italiens. Ils considèrent la sculpture classique en marbre ou en bronze comme tout à fait inappropriée pour exprimer le monde moderne et son dynamisme. Ainsi, l'esthétique de l'art et de la culture traditionnels doit être remplacée par la « nouvelle beauté » du dynamisme contemporain et par des sujets tels que la voiture, le train, la moto, mais aussi la figure humaine, en mouvement.

Vitesse et mouvement

Umberto Boccioni est à la fois peintre et sculpteur. Avec les sculptures qu'il réalise au cours de sa brève vie, il se révèle un véritable futuriste. Dans cette sculpture puissante, il tente de capturer la vitesse et le mouvement d'une figure humaine dans une seule sculpture.

Structure de l'action

Il s'intéresse non seulement à la représentation des multiples étapes et moments d'un personnage pressé, mais aussi et surtout à l'idée du mouvement d'un personnage dans l'espace. "Pas une forme unique, mais un rythme sculptural unique, pas la structure du corps, mais la structure de l'action du corps."