Ces nouvelles œuvres, intitulées « In Teca », ressemblent à des fragments de mosaïque faits de crochets en laiton nickelé. La peinture acrylique révèle parfois la surface du bois, dont les nœuds et les veines orientent les compositions. Les tablettes sont suspendues à l'intérieur de vitrines ouvrantes. Les pelures d'oignons sont bloquées par des crochets pour accrocher des tableaux et peuvent changer avec le temps, comme si elles marquaient le temps d'une sorte de constellation modulaire sur des micro-cadrans solaires dorés. Dans ces nouvelles œuvres, Bruna Esposito redécouvre la force emblématique des éléments naturels, très fragiles mais potentiellement très durables, dont la garde est confiée aux mains d'autrui, qui peuvent ouvrir l'écrin. L'auteur écrit : « D'habitude les tableaux scellés sous verre m'ont toujours paru figés et inaccessibles. J'espère que les vitrines raccourciront la distance conventionnelle entre l'œuvre et le spectateur. J'espère que le regard est recueilli et accueilli. (Fédérico Luger)