La pendule ne porte pas de signature, mais les figures extraordinaires qui font allusion au mythe d'Orphée et d'Eurydice, laissent voir le travail d'un artiste de la plus haute qualité, dont les talents émergent dans les fioritures suggestives et théâtrales des vêtements et dans l'habileté avec dont ils sont rendus les détails de l'armure. Le mouvement, à sonnerie horaire, est du type dit Paris, qui est resté en usage avec des variations minimes de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle, grâce à une production industrielle en série. D'après certains documents trouvés dans les archives Coronini, nous savons que la pendule, avec les deux chandeliers qui complétaient peut-être l'ensemble, faisait partie des biens que Sophie de Fagan hérita en 1826 de sa mère, décédée à Paris. L'horloge et les chandeliers ont été embarqués à Calais et ont atteint Trieste par voie maritime. La base en bois sur laquelle repose l'horloge est d'origine et sur celle-ci, comme l'indique la rainure, une cloche en verre a été insérée qui s'est cassée pendant le voyage. Sophie a légué l'horloge à sa fille Mathilde, qui l'a à son tour donnée à la femme de son neveu Alfredo, Carolina Ritter de Zàhony.
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Détails
Titre:Horloge d'étagère
Auteur:
Anonyme
Date:
Technique:Marbre rouge ; bronze patiné et doré; émail blanc