Les données d'archives ne rapportent pas d'informations utiles pour identifier l'origine des deux objets, mais les poinçons fournissent quelques informations supplémentaires. La provenance de Ljubljana, indiquée par les poinçons, permet cependant de formuler quelques hypothèses intéressantes : on ne peut exclure que les deux objets, faisant probablement partie d'un service plus vaste, aient appartenu à Giovanni Filippo Cobenzl (Ljubljana, 1741 - Vienne 1810), un personnage éminent de l'empire des Habsbourg et dernier représentant de sa famille, qui a laissé un héritage remarquable à Michele Coronini Cronberg. La qualité de fabrication est certaine, réalisée en bandes ciselée alternant avec des bandes lisses, tandis que la partie supérieure du couvercle du sucrier, représentant des fraises avec des feuilles relatives, était toujours réalisée au ciseau (feuilles) avec des éléments de fusion (fraises).